Hé Elon, il est temps de vraiment parler. Les gens se grattent la tête en se demandant s’ils ont été poussés dans l’ombre sur X. Vous savez, toute cette histoire de shadowbanning ? Oui, ça fait beaucoup de bruit.
Un petit rappel: Le shadowbanning consiste à cacher les publications ou le contenu d’un utilisateur aux autres sur les plateformes de médias sociaux à leur insu. Bien que l’utilisateur puisse toujours publier normalement, son contenu devient moins visible pour les autres, souvent en raison d’une violation des règles de la plateforme ou d’un comportement suspect. Ce manque de transparence peut entraîner confusion et frustration parmi les utilisateurs.
Alors, voici le problème : les utilisateurs se tournent vers X, anciennement Twitter, pour se plaindre à gauche et à droite d’avoir été frappés avec ce qu’ils appellent des « étiquettes temporaires ». Fondamentalement, c’est comme un bonnet d’âne numérique qui limite la portée de vos publications sans vous donner de raison claire.
Recherchez « étiquette temporaire » et vous trouverez un trésor d’utilisateurs exprimant leurs griefs. Ils reçoivent ces notifications génériques indiquant que leurs comptes « peuvent contenir du spam ou se livrer à d’autres types de manipulation de plateforme ». Mais soyons réalistes, cela ne leur dit pas ce qu’ils sont censés avoir fait de mal ou comment y remédier.
Les exemples de Shadowban sont partout dans le monde
Prenez Jesabel (@JesabelRaay), par exemple. Elle essaie juste de discuter de films, mais tout à coup, elle a cette étiquette sur son compte.
J’ai fait un peu plus de recherches à ce sujet et je n’ai publié aucun « spam » et je n’ai pas non plus essayé de promouvoir un site Web, une entreprise ou un canal pour une valeur monétaire ou autre. C’est tellement ennuyeux.
– Jesabel (@JesabelRaay) 18 mars 2024
Et elle n’est pas seule. Tu peux Recherche le et voyez-le de vos propres yeux.
Malgré les affirmations d’Elon Musk selon lesquelles il est un champion de la liberté d’expression, ce problème de shadowbanning persiste depuis le rachat de X. Les utilisateurs se sentent déçus et, franchement, ils en ont assez du manque de transparence.
Même Lilian Edwards, experte en droit de l’Internet, ressent la pression. Elle a été frappée par de sérieuses actions de shadowbanning, ses réponses disparaissant dans l’abîme, même pour ses partisans.
Si vous voulez voir mes tweets/réponses, sachez que Twitter, apparemment discret, a banni mon compte/réduit sa visibilité. Aucune possibilité de recours donc malheureusement la seule solution semble être de désactiver le filtre de qualité des notifications ou/(et ?) de me suivre. https://t.co/AKeg0jTCbN
– Gateklons @[email protected] (@gateklons) 13 mars 2024
Parlons maintenant de la loi européenne sur les services numériques (DSA). X est sous le microscope, en grand. Ils sont censés expliquer clairement pourquoi ils restreignent le contenu, mais ce n’est que de la fumée et des miroirs. Article 17 dit qu’ils doivent expliquer pourquoi ils mettent les utilisateurs dans l’ombre, mais les notifications de X sont insuffisantes.
Les utilisateurs méritent mieux que de rester dans le noir. Le DSA pourrait bien être le signal d’alarme dont X a besoin pour mettre de l’ordre dans ses actes et dénoncer ces manigances de shadowbanning. Alors, ça va être quoi ? Allons-nous rester dans l’ombre ou allons-nous enfin voir la lumière ? Nous le verrons bientôt, espérons-le.
Crédit image en vedette : Eray Eliaçık/Créateur d’images Bing
Source: Sommes-nous dans l’ombre ? Les utilisateurs exigent des éclaircissements sur le shadowbanning de X