La NASA veut une exploration spatiale pacifique avec le programme spatial Artemis Accords. Cela fait des mois que NASA a officiellement annoncé le lancement du programme Artemis, qui vise à emmener le prochain homme et la première femme sur la Lune en 2024. Et ils ont publié un document en septembre dernier détaillant comment l’humanité revisiterait notre satellite dans moins de quatre ans.
Cependant, avant d’entamer la nouvelle ère de l’exploration spatiale, l’organisation elle-même a voulu publier les soi-disant accords d’Artémis, une série de documents et de règles qui, réaffirmant les principes fondamentaux du Traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967 déjà existant, recherchent l’engagement de nations à maintenir des activités pacifiques, coopératives et transparentes sur la Lune.
Les pays qui signent les accords Artemis de la NASA s’accordent sur dix principes de nature assez simple qui englobent des concepts simples tels que l’interopérabilité, la transparence et la divulgation d’informations scientifiques, ou l’élimination en toute sécurité des débris spatiaux:
Exploration pacifique: toutes les activités menées dans le cadre du programme Artemis doivent être menées à des fins pacifiques
Transparence: les signataires des accords Artemis mèneront leurs activités de manière transparente pour éviter la confusion et les conflits.
Interopérabilité: les pays participant au programme Artemis s’efforceront de soutenir des systèmes interopérables pour améliorer la sécurité et la durabilité.
Assistance d’urgence: les signataires des accords Artemis s’engagent à fournir une assistance au personnel en détresseArtemis Accords: la NASA veut une exploration spatiale pacifique
Enregistrement des objets spatiaux: toute nation participant à Artemis doit être signataire de la Convention d’enregistrement ou devenir signataire dans les plus brefs délais.
Diffusion des données scientifiques: les signataires des accords Artemis s’engagent à diffuser au public des informations scientifiques, permettant à chacun de nous rejoindre dans le voyage Artemis
Préservation du patrimoine: les signataires des accords Artémis s’engagent à préserver le patrimoine de l’espace extra-atmosphérique
Ressources spatiales: l’extraction et l’utilisation des ressources spatiales sont essentielles pour une exploration sûre et durable et les signataires des accords Artemis affirment que ces activités doivent être menées conformément au Traité sur l’espace extra-atmosphérique.
Activités non conflictuelles: les pays signataires de l’Accord Artémis s’engagent à prévenir les brouillages préjudiciables et à soutenir le principe de la considération appropriée, comme l’exige le Traité sur l’espace extra-atmosphérique
Débris orbitaux: les pays signataires de l’Accord Artémis s’engagent à planifier une élimination sûre des débris
Actuellement, les accords Artemis de la NASA n’ont été signés que par ses huit pays fondateurs et leurs agences spatiales, notamment les États-Unis, l’Australie, le Canada, l’Italie, le Japon, le Luxembourg, les Émirats arabes unis et le Royaume-Uni, et devraient être rejoints par le reste des 110 pays qui se conformaient auparavant au traité précédent.
De même, il convient de noter la première absence de la Russie et de la Chine, principaux concurrents de cette course à l’espace, qui pour le moment n’y ont même pas manifesté leur intérêt. Néanmoins, la NASA elle-même a assuré qu’il s’agirait d’un processus d’incorporation lent mais constant, qui s’étendra aux mois et années suivants avant sa prochaine mission.