Une entité gouvernementale sud-africaine appelée SARS a créé une solution de contournement pour continuer à utiliser Flash sur leur plate-forme.
Le 31 décembre a non seulement marqué la fin de 2020, il a également marqué la fin de Flash. Adobe l’a annoncé suffisamment tôt pour que ses partenaires technologiques effectuent les mises à jour correspondantes. Cependant, il semble que tout le monde n’était pas préparé à ce changement.
Un navigateur Web alternatif pour utiliser Flash
L’administration qui gère et collecte les impôts en Afrique du Sud a eu de nombreux inconvénients dans sa plateforme, puisque leurs formulaires sont basés sur Flash, et la migration est encore incomplète. Ainsi, les utilisateurs essayant d’utiliser le site Web pour effectuer les procédures ont rencontré de nombreux maux de tête. Il était impossible de visualiser certains formulaires, encore moins de les remplir.
Bien que certaines suggestions aient été faites pour contourner ce problème en utilisant des navigateurs Web tels que Microsoft Edge, les problèmes ont persisté, car comme Adobe l’avait prévu, à partir du 12 janvier, un mécanisme serait activé pour empêcher la lecture de Flash. Cela a provoqué le chaos parmi les contribuables et le SRAS (South African Revenue Service) a dû utiliser son compte Twitter pour calmer les choses tout en préparant une solution temporaire: un navigateur web avec support des formulaires Flash.
Oui, il est temporaire et à usage exclusif pour compléter les procédures sur la plateforme, ce n’est pas pour la navigation Web. Cela permettra aux utilisateurs de remplir les formulaires Flash dont ils ont besoin pour leurs formalités administratives pendant que SARS termine la migration vers HTML5.
Les utilisateurs n’auront besoin de télécharger ce logiciel sur leurs machines Windows qu’après avoir parcouru un formulaire de données et avoir suivi quelques étapes pour accéder à la plateforme SARS.
En plus d’être une proposition peu sûre compte tenu du type d’informations, cela peut être une dynamique déroutante pour les utilisateurs, car ils pourront utiliser Chrome ou Firefox pour remplir et soumettre certains formulaires sur la plateforme, alors qu’ils devront recourir au navigateur alternatif pour certains qui sont encore sur Flash.