Afin d’aider les chercheurs à analyser les comportements sur la plateforme et les tendances, Twitter ouvre gratuitement l’ensemble de ses archives de tweets. La société de médias sociaux change la dynamique des informations qu’elle partage avec les chercheurs universitaires et les développeurs via son API.
Twitter améliore les options d’API pour la recherche universitaire
Ce n’est pas la première fois que Twitter donne accès à ses archives de tweets publics, mais la modalité est complètement différente. Alors que Twitter a eu une relation d’amour-haine avec les développeurs, car cela ne leur a pas facilité les choses, ils mentionnent qu’ils ont travaillé pour faire de leurs archives un outil facile à utiliser, et qui ne complique pas le travail des universitaires. des chercheurs.
Par exemple, une nouvelle dynamique de filtrage est désormais intégrée qui facilitera la concentration de la collecte de données uniquement sur les informations pertinentes pour leurs études. Et en prime, ils peuvent compter sur une série de guides, de tutoriels et de différents outils pour tirer pleinement parti du potentiel de l’API Twitter pour les travaux de recherche.
D’autre part, l’une des nouveautés de cette nouvelle initiative Twitter est que les chercheurs académiques pourront accéder gratuitement à toutes les informations. Jusqu’à présent, seuls les utilisateurs premium ou professionnels pouvaient accéder à l’historique complet de Twitter, une option désormais étendue à tous les chercheurs.
Ils n’auront donc plus besoin de payer pour accéder à certaines données de l’API Twitter. Les chercheurs universitaires ou les développeurs devront uniquement postuler pour avoir accès à cette archive Twitter, en suivant les instructions trouvées sur ce lien.
Chacun des candidats passera par un processus d’examen, car Twitter doit analyser une série de critères pour voir s’ils répondent aux exigences. Cette nouvelle dynamique que Twitter promet en ce qui concerne l’utilisation de son API, ouvre un éventail de possibilités d’études liées aux conversations dans les réseaux sociaux, à la désinformation, au rôle qu’elles jouent dans la phase électorale, entre autres sujets.