Twitter bloque le compte de l’ambassade de Chine aux États-Unis.
Le 7 janvier, l’ambassade de Chine aux États-Unis a publié un tweet malheureux qui qualifiait les femmes ouïghours de «machines à fabriquer des bébés» avant l’intervention du gouvernement, après cet événement, Twitter a décidé de bloquer le compte. Twitter a supprimé le tweet et l’a remplacé par une étiquette indiquant que la publication n’était plus disponible.
Le compte Twitter de l’ambassade de Chine aux États-Unis est bloqué
La politique de Twitter stipule que les publications doivent être supprimées manuellement par les propriétaires des comptes avertis. L’ambassade de Chine n’a pas supprimé le tweet et Twitter a finalement agi en bloquant le compte pendant une durée limitée. Pour le moment, le compte chinois ne peut plus afficher le tweet controversé sur son profil. Le dernier message envoyé par l’ambassade remonte au 9 janvier dernier.
Le porte-parole de Twitter déclare: «Nous avons pris des mesures sur le Tweet pour avoir enfreint notre politique contre la déshumanisation. Nous interdisons la déshumanisation d’un groupe de personnes en raison de leur religion, caste, âge, handicap, maladie grave, origine nationale, race ou appartenance ethnique. “
La Chine pour sa part, et par l’intermédiaire d’un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a affirmé que l’ambassade essayait seulement de corriger de faux rapports et informations concernant le Xinjiang. L’un des principaux objectifs de l’ambassade de Chine aux États-Unis est d’essayer de contrer les critiques du pays. Depuis 2019, le compte a accompagné des articles d’infographies liées aux politiques du Xinjiang pour améliorer son image face à diverses accusations.
Ces dernières semaines, Twitter est resté à l’ordre du jour pour des actions aussi énergiques que la suspension du profil de Donald Trump pour incitation à la violence et au désordre public lors de l’assaut du Capitole.
Le récit de l’ambassade de Chine aux États-Unis n’a pas été le seul à dire que Twitter a appliqué des mesures restrictives et même une suspension permanente ces dernières semaines. Avec ces sanctions, la plateforme de médias sociaux tente de freiner la désinformation sur les questions d’intérêt général; en plus d’essayer d’éradiquer les attaques haineuses contre des personnes en raison de leur religion, caste, âge, handicap, maladie grave, race ou appartenance ethnique.