Le procès Sony PlayStation Store a fait un pas en avant. La récente décision du tribunal de Londres d’aller de l’avant avec le procès fait des vagues dans le monde du jeu vidéo. L’allégation principale tourne autour d’affirmations selon lesquelles les pratiques du PlayStation Store de Sony frappent les joueurs avec des frais gonflés. Malgré les réticences des créateurs de PS5, cette décision ouvre la porte à un potentiel changement de donne, les joueurs britanniques envisageant peut-être un énorme paiement de 7,9 milliards de dollars.
Détails du procès Sony PlayStation Store
Le procès dramatique du Sony PlayStation Store a débuté en août de l’année dernière, accusant Sony de conduite anticoncurrentielle. L’accent est mis sur la commission de 30 % de Sony sur toutes les ventes du PlayStation Store, avec le réclamer en faisant valoir que cela empêche les économies potentielles pour les consommateurs. La tentative de Sony de mettre un terme à l’affaire s’est heurtée à une pierre d’achoppement puisque le Tribunal d’appel de la concurrence s’est prononcé contre eux. Le tribunal a souligné l’incapacité de Sony à prouver de manière convaincante que l’affaire était sans fondement ou vouée à l’échec lors d’un procès.
État des lieux PlayStation septembre 2023: Les plus grandes annonces
L’avocat des consommateurs Alex Neill est à la tête de cette bataille juridique, et le décor est planté pour une confrontation alors que les deux parties se préparent pour la phase suivante. Il est essentiel de noter que Sony n’est pas accusé de manœuvres sournoises en matière de prix. Au lieu de cela, le procès conteste une pratique répandue dans l’industrie : facturer des frais tout en excluant les concurrents. Le nœud du problème est qu’en limitant les ventes de tiers sur le PlayStation Store, Sony restreint la concurrence loyale, ce qui entraîne des prix plus élevés pour les joueurs.
« En ce qui concerne la question du marché biface, le Tribunal a été convaincu que le RAP satisfaisait à l’exigence d’une méthodologie suffisamment crédible et plausible, dans la mesure où cela était nécessaire pour l’octroi d’un CPO. Le Tribunal a noté qu’il est important de reconnaître que ces procédures en sont à un stade précoce et qu’il existe un certain degré d’asymétrie entre les connaissances du PCR et de son équipe et celles de Sony, en tant que propriétaire du système PlayStation. En ce qui concerne la question des prix excessifs, le Tribunal a été convaincu que le PCR avait satisfait à l’exigence d’une méthodologie adéquate sur ce point, au moins dans la mesure nécessaire à l’octroi d’un CPO », indique la réclamation.
Une tendance mondiale : faire le lien avec les affaires américaines
Cet affrontement juridique fait écho à des différends familiers aux États-Unis, en particulier le procès Epic contre Apple et le procès en cours Epic contre Google. Epic Games, le cerveau derrière Fortnite, s’est attaqué à la fois à l’App Store et à Google Play pour avoir imposé de lourdes commissions aux entreprises. Pour simplifier, imaginez si votre PC ne pouvait exécuter que Steam et que la vitrine de Valve était la plaque tournante exclusive des jeux. Des arguments similaires devant les tribunaux américains se sont heurtés à une résistance. La grande question est de savoir si le procès intenté par Sony au Royaume-Uni ouvrira une voie différente.
Sony vous propose des jeux PS5 avec PlayStation Portal pour 199,99 $
Kotaku établit des parallèles entre l’affaire Sony et ses homologues américains, en particulier le procès Epic contre Apple et le procès en cours Epic contre Google. Epic Games a jeté de l’ombre sur l’App Store et Google Play pour avoir facturé de lourdes commissions aux entreprises. Imaginez un monde où votre PC ne pourrait utiliser que Steam et où la boutique de Valve détenait les clés de tous les jeux. Ces arguments n’ont pas eu beaucoup de succès auprès des tribunaux américains, ce qui laisse en suspens l’issue du procès de Sony au Royaume-Uni. Seul le temps nous dira si cela prend une tournure différente.
Crédit image en vedette : Laura Heimann/Unsplash
Source: Le procès du Sony PlayStation Store avance au Royaume-Uni