John Reed Stark, ancien responsable de la SEC commentaires sur la surveillance rigoureuse exercée par le gouvernement américain sur Binance à la suite de son récent accord de plaidoyer. Découvrez les mesures de surveillance complètes et sans précédent imposées au plus grand échange cryptographique au monde.
Binance, la plus grande bourse de crypto-monnaie au monde, a conclu un accord de plaidoyer avec le gouvernement américain, conduisant à un niveau de surveillance sans précédent de la part de divers organismes de réglementation américains. Cette évolution intervient après que Binance a accepté de payer plus de 4 milliards de dollars d’amendes pour violations des lois américaines, notamment pour blanchiment d’argent, violations de sanctions et exploitation d’une entreprise de transfert d’argent non enregistrée.
L’étendue de la surveillance du gouvernement
Surveillance étendue du DOJ
Le ministère américain de la Justice (DOJ) a dévoilé une surveillance détaillée et étendue des opérations de Binance. Cela a été souligné dans les documents déposés par le DOJ, que John Reed Stark, ancien chef de l’Office of Internet Enforcement de la SEC, a qualifié de si complets qu’ils exigeaient un document de 13 pages décrivant les obligations de Binance. Le contrôle comprend l’accès aux documents, aux ressources et même au personnel de l’entreprise, si le contrôleur désigné le juge nécessaire.
Surveillance réglementaire supplémentaire
En plus de la surveillance directe du DOJ, l’accord de plaidoyer de Binance implique cinq ans de surveillance par le Financial Crimes Enforcement Network (FinCEN). En outre, diverses sections de la division pénale du DOJ, notamment celles chargées du blanchiment d’argent, du recouvrement d’avoirs, de la sécurité nationale, du contre-espionnage et du contrôle des exportations, surveilleront également de près les activités de la bourse.
Des mesures sans précédent
Stark a souligné le caractère sans précédent de ce niveau de supervision d’une société financière mondiale. Il a souligné que la supervision du DOJ et du FinCEN est la première du genre pour une telle entreprise, indiquant une nouvelle ère de rigueur réglementaire dans l’industrie de la cryptographie.
Conformité et admissions de Binance
Au milieu de ces mesures strictes, Binance et son ancien PDG, Changpeng « CZ » Zhao, ont admis avoir violé les lois américaines contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cet aveu fait partie de leur accord de payer 4,3 milliards de dollars d’amendes, marquant un chapitre important dans les mesures réglementaires contre les échanges cryptographiques.