Facebook emprunte l’une des fonctionnalités mises en œuvre par Twitter l’année dernière. Comme le mentionne l’équipe Facebook, elle souhaite que les utilisateurs interagissent avec ce qu’ils partagent sur la plate-forme et lisent tout contenu avant de le partager.
Facebook veut que vous lisiez les actualités avant de les partager
Dans une nouvelle tentative pour freiner les fausses nouvelles et la désinformation sur la plateforme, Facebook tente une nouvelle dynamique. Cette fois, il n’applique pas d’algorithmes ou d’options de modération, mais fait appel directement aux utilisateurs.
En partageant dans un tweet, ils souhaitent inciter les utilisateurs à lire les articles avant de les partager sur Facebook. Partager des nouvelles simplement parce que le titre semble intéressant est une mauvaise habitude qui facilite la tâche de ceux qui veulent viraliser de fausses nouvelles ou promouvoir un contenu sans valeur.
Facebook veut en informer les utilisateurs et les encourager à partager du contenu de manière responsable avec un petit rappel. Lorsqu’il détecte que l’utilisateur va partager une actualité sans ouvrir l’URL source, il affichera un message contextuel, comme vous le voyez dans l’image ci-dessus.
Bien sûr, cela n’empêchera pas l’utilisateur de continuer le processus de partage de l’article, mais ce sera un rappel constant de vérifier les informations avant de les transmettre à nos amis.
Rappelons que Twitter a également lancé un test similaire l’année dernière, avec de petits rappels encourageant à lire les articles avant de les partager avec d’autres utilisateurs. Et comme ils l’ont mentionné quelques mois plus tard, ce test a donné de bons résultats, avec plus d’utilisateurs lisant le contenu qu’ils partagent:
- Ils ouvrent les articles 40% plus souvent après avoir vu le message.
- Les utilisateurs ouvrant des articles avant RT ont augmenté de 33%.
- Certaines personnes n’ont pas fini par RT après avoir ouvert l’article.
Nous devrons voir si Facebook obtient des résultats similaires, et parvient à persuader les utilisateurs d’arrêter cette habitude de partager automatiquement tout ce qui semble intéressant sans vérifier son contenu.