Le FBI a déchiffré le téléphone Samsung du tireur de Trump, mais cette réussite est le fruit de plus d’erreurs que d’essais. L’événement actuel montre que les forces de l’ordre continuent de faire face à des difficultés pour accéder aux smartphones verrouillés. Le tireur en question a tenté d’assassiner l’ancien président Donald Trump. Le FBI a ouvert le téléphone Samsung appartenant au tireur, déclenchant un débat sur les relations entre les fabricants de smartphones, les forces de l’ordre et la confidentialité numérique.
L’incident a révélé les méthodes que les enquêteurs peuvent utiliser pour accéder aux appareils protégés et les outils nécessaires, remettant en question la similitude des méthodes utilisées par les différents fabricants de smartphones. À une époque où les avancées technologiques ne montrent aucun signe de ralentissement, on assiste à un jeu du chat et de la souris répété entre les forces de l’ordre et les défenseurs de la vie privée.
Le processus de craquage
Dans cette situation spécifique, le FBI enrôlé Cellebriteune société de criminalistique numérique en Israël, pour aider à déverrouiller le téléphone. Le processus nécessitait un logiciel spécifique et prenait environ 40 minutes. En retour, Cellebrite Le FBI a reçu un logiciel inédit qui a permis aux enquêteurs de contourner la sécurité du téléphone et de faire une copie de son contenu. L’opération complète a été réalisée en environ 40 minutes, démontrant l’extrême puissance des technologies médico-légales avancées et certains des défis auxquels elles doivent faire face.
L’événement a attiré l’attention sur la rivalité entre les entreprises de sécurité et les fabricants de smartphones. Des entreprises comme Cellebrite Les entreprises de Cellebrite travaillent sur des moyens de contourner ces défenses, à l’image des querelles incessantes entre chats, chiens et souris. De récentes fuites de documents privés de Cellebrite ont révélé des informations intéressantes sur leur capacité à utiliser le « piratage » au profit de l’humanité, sur la façon dont elles s’introduisent dans différents modèles de smartphones et systèmes d’exploitation, et sur la façon dont les clients peuvent accéder aux informations qu’ils souhaitent.
L’utilisation de la technologie Cellebrite par le FBI dans cette affaire très médiatisée n’était pas un phénomène inhabituel. De nombreuses organisations chargées de l’application de la loi dans le monde entier emploient des techniques similaires dans leurs enquêtes, et l’utilisation croissante de technologies de piratage de smartphones a suscité des débats continus sur la confidentialité et la sécurité numériques. Selon Cellebrite, sa technologie est utilisée par plus de 6 900 agences et entreprises de sécurité publique dans plus de 100 pays, dont les 50 États américains et plus de 100 agences fédérales. Les entreprises technologiques sont souvent en désaccord avec les autorités chargées de l’application de la loi sur les demandes d’accès par porte dérobée aux appareils, comme on l’a vu en 2015 lorsqu’Apple a refusé de fournir une porte dérobée iOS pour que le FBI puisse accéder à un téléphone lié à un acte terroriste.
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Source: Dévoiler la vérité sur le Samsung du tireur de Trump